une injustice de taille

La loi relative à l’initiative économique N°69-2007 du 27.12.2007 ainsi que le décret d’application N°387 du 11.02.2008 y afférent vient de relever une injustice de taille dont la région en a largement souffert.

En effet la prime d’investissement dans les zones de développement régional est désormais fixée comme suit :

El Ala et Oueslatia : 25 %
Kairouan : 15 %
Kondar : 0 % au lieu de 15 % au même titre que Kairouan
Sidi El Hani : 8 % au lieu de 25 % et on comprends maintenant l’engouement des investisseurs pour cette région où les usines poussent chaque jour comme des champignons. Les kairouanais de passage à Sousse regardent frustrés la sortie de nulle part de cette nouvelle zone industrielle dotée de toutes les commodités. Après saturation des zones côtières jusqu’à nos contrées on va être servi, je l’espère bien.

Pourtant, Il aurait été souhaitable d’allouer à la ville de Kairouan 25 % de prime d’investissement ne serait-ce qu’un bout de temps comme on l’a fait déjà pour Sidi El Hani. Mais qui va défendre notre cause ? C’est en principe le travail de la commission économique relevant du conseil de gouvernorat présidée depuis des années par Maitre Amara Mkhloufi (député) sans qu’il présente le moindre signe de lassitude ou de fatigue composée de cols blancs et point de compétences régionales. Idem pour l’Utica qui dort sur ses lauriers bien au chaud dans ses minuscules locaux. A l’aube des échéances électorales, nous allons enquêter en vue de dresser le portait des édiles urbains et de donner une photographie des décideurs locaux.

Pour en savoir plus
http://www.tunisieindustrie.nat.tn/fr/loi_intEco.asp

Cher Admin, l'histoire retiendra ton amour et ta loyauté pour Kairouan non seulement comme ville natale, mais comme haut-lieu de notre identité nationale, tout comme elle retient le militantisme de Am Salem Rebai. De ma part, je ne peux que te dire mes égards et ma solidarité viscérale.
N'est-ce pas grâce à ton entreprise bénévole qu'est Kairouan.org et son Forum qu'on a pu, enfin, faire passer les vrais soucis et doléances au vu et au su des autorités.

"Qui va défendre notre cause?", t'es-tu indigné (en mon nom, aussi, et certainement au nom de beaucoup). En l'état actuel des choses, seul le gouvereur est habilité à faire ce qu'il faut et ce qui est faisable (juridiquement).