L'APNEK entre le Caire et Athènes

L' APNEK a participé au Caire, du 2 au 5 décembre 2007, à la 12 ème Assemblée Générale du Mediterranean Information Office for Environment, Culutre and Sustainable Development (MIO-ECSDE, Athènes) et à l'atelier régional de dialogue sur le développement durable dans les pays arabes 5 ans après le Sommet Mondial du Développement Durable de Johannesburg (2002) organisé par le Réseau Arabe pour l'Environnement et le Développement (RAED, Caire).

Par ailleurs, l'APNEK a assisté à la séance inaugurale de la 19 ème session du Conseil des Ministres Arabes chargés de l'environnement présidée par la Tunisie en la personne de Mr Nadhir Hamada, Ministre de l'Environnement et du Développement Durable.

La participation kairouannaise a été l'occasion, pour Mr Sayed Sboui, président de l'APNEK, Mr Ameur Jéridi, secrétaire-général, et Mr Faouzi Ragoubi, membre du Comité Directeur, d'entretenir et de nouer des contacts – côté tunisien– avec Mr Mohamed Mehdi Mlika, Ministre Conseiller auprès du gouvernement et président de l'Association du Réseau Méditerranéen pour le Développement Durable (AREMEDD), et avec Mr Nadhir Hamada qui ont été honorés par le RAED avec des personnalités environnementales régionales.

Les représentants de l'APNEK ont également eu des contacts de courtoisie et positifs avec Mr Amr Moussa, secrétaire-général de la Ligue des Etats Arabes, l'Emir Turki Ben Naceur Ben Abdelaziz, président du Conseil de l'Environnement de l'Arabie Saoudite, Mr Majed Georges, ministre égyptien de l'environnement, et le ministre omanais de l'environnement, en plus des dirigeants associatifs de la région arabo-méditerranéenne tels le président du MIO-ECSDE, Prof.Michael Scoullos, Dr Emad Adly, président du RAED et vice-président du MIO-ECSDE, Moahamed Ftouhi, président du Club Marocain pour l'Education en matière de Population et d'Environnement et membre des bureaux exécutifs du MIO et du RAED.

A Athènes, Mr Mohamed Rebai, vice-président de l'APNEK, a représenté l'association dans la réunion de démarrage du projet d'études sur le développent local durable coordonnée par l'association grecque « Awish-Hellas » et financée par la Fondation Anna-Lindh pour le dialogue entre les cultures

Est ce que ce genre de rencontres a pu induire quelques retombées socio-économiques de valeurs pour la ville de kairouan, y aura t il des invitations et visites de ces personnages à la ville pour entretenir, découvrir, etc.
Je propose que dans ces visites et activités des membres des associations à l'étranger (travail volontaire) d'amener avec eux des brochures, des cartes, un cd-card, etc bref tout un package contenant des présentations et des informationssur les aspects économiques, culturels, industriels, agricoles, etc de la région.

Dans un moment de répit, et après avoir ‘perdu de vue le Forum’ pour un bon bout de temps, je viens de lire les dernières livraisons de Faress et de Kouthair, mais également le chassé-croisé Abdelkéfi-Admin-Farss… à propos de l’Association 7 Nov. ; et je donne quelques éclaircissements (et avis, ‘en bloc’) dans la nouvelle rubrique ‘Environnement’.
Je commence par l’Association 7 Nov. (dont je suis membre fondateur en 1989 et son ex-secrétaire-général jusqu’en 1992). Voulez-vous accepter mon appréciation sur elle : Elle a réussi ; elle a fait fonction. Si seulement les quelque 500 associations du gouvernorat de Kairouan ont fait pareille chose dans des locaux dédiés à la culture, le ‘bizarreries’ évoquées par Océan, Faress et Admin (qui sont une réalité amère, sans nul doute) auraient été étranglées. Mais permettez-moi de passer à des avis sur Kairouan dans son ensemble.
Tout d’abord, j’aimerais dire que l’amour, ou il est sentiment cloisonné et inexprimé ; ou il est (verbalement) exprimé ; ou enfin il est réalité. L’amour, c’est effort, sacrifice, altruisme, don de soi, et preuves à l’appui. Il est vrai que l’amour d’une ville est une dimension de l’amour qui dépasse les capacités de beaucoup de gens. Pour le cas de Kairouan, les gens qui l’aiment sont légion. Beaucoup de Tunisiens et Tunisiennes l’aiment. Mais l’apport de leur amour ne passera pas sans une extension matérielle vers elle, laquelle extension ne sera réelle sans (1) des gens à divers niveaux de responsabilités ‘sur place’ ; et (2) une mentalité qui puisse assimiler cet amour !
Dire que rien ne marche à Kairouan, c’est dire qu’il y a, effectivement, quelque chose qui cloche au niveau des (1) et des (2). Mais ceci n’est pas totalement vrai. Je veux dire qu’actuellement, à Kairouan, semble faire montre d’une sagesse politique louable et d’une volonté de servir Kairouan en profondeur. Et je veux assurer aussi qu’à Kairouan, il y a des compétences, de bonnes volontés à l’intégrité morale et intellectuelle irréprochable qui tâchent de faire la différence, preuves à l’appui. Mais voilà que la mentalité appelle à être remuée et libérée de ses carcans et clichés ; et voilà que leur potentiel est quelque part assailli et des fois étouffé. Que peut un gouverneur dans pareil contexte. Je vous jure qu’il ne pourra rien, ne possédant pas de baguette magique, cela s’entend.
Que nos responsables fassent montre de sagesse ; que leur statut soit mis à profit pour le bien de Kairouan ; que nous autres, Kairouannaises et Kairouannais, fassions de sorte qu’on encourage nos compétences, qu’on reconnaisse le mérite ; qu’on cesse de dire que ‘Rien ne marche à Kairouan’, ou que ‘Kairouan est misérable’. Le discours, c’est le miroir qui nous trahit ; car en parlant, en disant n’importe quoi, on se dévoile. Et le discours négativiste cultive ce sentiment d’impuissance. Et je vois bien ce Forum comme point de départ et plateforme de sursaut de consciences kairouannaises et tunisiennes ; comme je parie sur l’APNEK comme outil qui, depuis presque un quart de siècle, n’a fait que parler un langage au-delà de la mentalité cultivée ici et là.
Et là, j’en viens à l’APNEK, Cher Kouthair. L’APNEK, « entre le Caire à Athènes », n’est pas à sa première ‘sortie’ qui date de… 1991 (Athènes) et 1992 (Rio). Sais-tu qu’une quarantaine de kairouannaises et de kairounnais (adultes, enfants, jeunes), depuis 16 ans, ont représenté Kairouan et la Tunisie dans des réunions, ateliers et rencontres dans une quarantaine de pays et une soixantaine de villes en dehors de la Tunisie (notre ami, Mohamed Rebai, vice-président de l’APNEK, a été délégué pour ‘penser développement local durable’ et produire un projet ‘bancable’ dont le financement sera affaire commune entre 6 associations méditerranéennes dont l’APNEK). Sais-tu que tous ceux et toutes celles qui ont eu la chance (et la compétence) de nous représenter ont gagné en connaissances et aptitudes qui sont actuellement là, à Kairouan (‘ready for use’, ou prêt à l’usage), mais que le contexte psychosocial a du mal à assimiler ces aptitudes ? Sais-tu que la participation kairouannaise au Caire a laissé de bonnes impressions, et qu’elle a permis de rehausser l’image de notre Association (Kairouan derrière) ? Sais-tu qu’immédiatement après le Caire une réunion avec la vice-ambassadrice d’un pays ami à la Tunisie a été reçue au siège de l’APNEK pour une éventuelle coopération décentralisée avec elle ? Et sais-tu, enfin, que l’APNEK a pu drainer des fonds qui lui ont permis, non seulement de rayonner, de contribuer à la diffusion de messages de citoyenneté environnementale et d’effectuer des travaux de terrain, mais aussi de contribuer aux efforts d’insertion professionnelle de diplômés du supérieur et de non-diplômés (elle en emploie 05 actuellement !).
Pour finir, autant je salue Faress, Kouthair et les autres pour leur amour kairouannais, autant je les invite à se joindre à l’idée d’un discours nouveau absolument indispensable si on veut vraiment voir notre chère Kairouan aller de l’avant, dépasser ses entraves, et être au diapason du progrès ambitionné au plus haut niveau de l’Etat. « Quand on veut, on peut », ou, « When there is will, there’s way » (littéralement, pour les non-anglophones, ‘Quant il y a volonté, il y a chemin, ou moyen’). La Commune, ainsi, ne fera que suivre ! Et la webcam (outil de communication live) saura faire valoir les charmes de Kairouan. Ceci dit, avec souffrance partagé avec vous tous, j’ai toujours cru en la foi des hommes, et des femmes, les jeunes à l’avant-garde (car ces dernier sont les plus à même de matérialiser la crème des idées et la sagesse de leurs aînés bien-intentionnés, éclairés et sincères ; surtout qu’il paraît difficile, parfois, que les aînés trouvent terrain d’entente entre eux…
Le salut de Kairouan, passera-t-il via des jeunes sachant cristalliser et mettre à profit l’expérience des aînés et la science des temps modernes. Je suis porté à le croire.
Wait and see…

Non si Ameur je ne le savais pas .. mais si vous ne le dites pas comment je le saurais ! en tous cas par mes interventions dans ce forum, je me pose toujours des questions, des fois je cherche des réponses mais l'essentiel j'essaye de proposer pour aller de l'avant. Null ne peut ignorer l'effort que vous déployez (vous et nos autres ainés) pour changer les choses et pour que ça marche .. à Kairouan! Néaumoins, vous l'avez dit, notre point commun c'est notre amour à Kairouan, et là, il ne peut pas s'agit d'un même discours, car dans l'amour on est différent, et chacun a son style, sa plume, sa façon d'agir, de réagir, on peut être poète, reveur, on peut aimer, adorer, on peut être possesif, insolent, bref .. s'agissant de Kairouan et pas d'une femme il faut être tout de même constructif et là on ne peut assumer qu'avec un certain degré de franchise, de réalisme .. Dire que rien ne marche à Kairouan (d'ailleurs je ne l'ai pas dit, du moins pas de cette façon) fait illusion au discours d'une opposition tyranique et dire que tout marche à merveille c'est .. bref .. il va sans dire que pour un tas de raisons, kairouan n'est pas aujourd'hui, comme on le souhaite tous, chacun ce nous, à sa façon, doit apporter quelques choses, pour que ça se métamorphose, il faut continuer à dénoncer les pratiques funestes et déloyales de certains citoyens et responsables, il faut proposer des solutions, demander des réalisations concrêtes, etc .. oui mieux sera si tous ces efforts soient encadrés, canalisés et coopératifs ..

bonjour à tous, pour comencer je veux dire bonjour à si Amer et que je l'ai tjrs estomé autant que professeur et fondateur de l'APNEK.
les photos sont trés belles,les poses aussi,mais ou est l'essenciel I3AYACHKOM. pour moi ts ces réunions et ces rencontres ne veulent rien dire.Les réunions des organismes arabes sont tjrs pour les photos et la télévision.
l'essenciel et pour avancer ds ce furum Mr le président de L'APNEK doit nous dire quel projet a aporté de ce voyage?
si l'APNEK a eu de l'argent ,c'est pourquoi faire? quel est son projet immediat?et si c'est pas trop son projet actuel en cours?

j'aime bien que Mr le président me donne une petite définition sur l'ENVIRONNEMENT? merci

MR Amer dit:la webcam (outil de communication live) saura faire valoir les charmes de Kairouan.
je ne suis pas d'accord sur ce sujet car la charme de Kairouan est quand elle est vide,c'est mon avis et l'avis de plusieurs visiteurs.on ne peut aprécier Kairouan qu'à l'aube,FILFAJIR qd il n'ya que qqs personnes se dirigent vers les mosquées.
ET PUIS à kairouan IL3ININ BARCHA ya ostathi ns n'avons pas besoin de webcam.

Kouthair : Je ne parle pas d’un même discours amoureux de Kairouan (car quelqu’un lui dirait « je t’aime », l’autre lui exprimera son amour en y plantant un arbre et en le prenant en charge contre les chèvres ; l’autre y construirait une mosquée ou une école ; l’autre fera don de quelques sous pour un projet d’infrastructure ; l’autre lui fera un apport moral (pour son image) en dehors de Kairouan par sa présence (associative, notamment) , ou matériel en lui octroyant des dons dans le cadre de la coopération décentralisée. Autant les réunions et les participations dans les rencontres est positive (pour le participant et pour l’image de la ville), autant les fonds ne le sont pas moins. Mais voilà que la mobilisation des fonds appelle une expertise (en formulation de requêtes de projets), de l’énergie et du temps d’une part ; un assise relationnelle entre les premiers responsables notamment, d’autre part ; et une image institutionnelle (de l’association) établie, travaillée et entretenue ! Des efforts incommensurables (mais, malheureusement invisibles au commun des mortels). Dieu seul sait, pour chaque sou mobilisé dans et par une association, ce que le dirigeant a souffert pour les avoir au profit du compte de son association.
Quant au fait de dire « ça marche » ou « ça marche pas », j’aimerais vous attester qu’à mon avis, au lieu de dire « Rien ne marche ou ne marchera à Kairouan », je préfère dire que « beaucoup de choses n’ont pas marché à Kairouan car nous nous sommes laissés faire », et que « certaines choses ont marché » car on a pris notre propre destin par nos propres mains propres. Le dernier exemple qui prouve ces dires est l’APNEK elle-même. Oui, l’APNEK était à deux doigts de précipice à cause de ses filles et fils qui se sont fait rallier par des parties en dehors de Kairouan. Des Kairouannais et des Kairouannaises (et non-kairouannais(es) aussi), à leur tête Sayed Sboui ont décidé de la sauver des convoitises des uns et des autres. Et voilà qu’elle est sauvée devant l’admiration de certains, l’attentisme des autres, et la neutralité négative d’autres. Il faut ajouter que c’est en s’attachant à la loi que l’APNEK a pu échapper à l’intox et à la pression de ceux qui essayaient de pêcher en eau trouble.
Bref, au lieu de « Rien ne marche… » je propose que « tout pourra marcher, petit à petit, comme à l’APNEK »,
Hayet : Quant on va dans une réunion, l’argent ne nous attend pas là. Une réunion, c’est la présence et le rayonnement des institutions via leurs responsables. Et elles sont nécessaires car elles sont prises en charge par les organisateurs. Des fois, les participants payent leurs propres billets d’avion. Mais ce sont ces réunions qui nous font découvrir les opportunités sur lesquelles on travaille dur pour en tirer profit.
Et puis, une association, c’est un canal de communication plutôt qu’une agence d’exécution de projets (exception faite de quelques associations de développement). Et je peux te dire qu’en Egypte, on n’a pas trouvé d’argent, mais on a trouvé les dirigeants d’associations du monde arabe et de Méditerranée qui ont vu l’APNEK ‘en chair et en os’ après sa dernière assemblée générale extraordinaire, ce qui est très important, car certains croyaient que l’APNEK était « fermée depuis un an » ! A Athènes, Mohamed Rebai est allé travailler sur un projet de développement local durable à élaborer en vue de la recherche de fonds. Donc IMAGE et ARGENT : ce sont les deux faces d’une même pièce. C’est que nous devons tous (nos responsables surtout) comprendre. Et il est vrai que, malheureusement, certains de nos responsables sont loin de pouvoir assimiler ces propos. Ceci ne doit pas nous empêcher de nous dire que « si les choses ne marchent pas bien aujourd’hui, elles iront beaucoup mieux demain ou après demain, car ces quelques responsables qu’on ne veut pas muter seront à la retraite ; et là les plus jeunes seront aux commandes. Avec le sens du droit, de l’institution, et de la communication.
Et merci Abdelkéfi, Hayet et Kouthair pour votre intérêt.
N.B . : Pour ceux habitant Tunis (et les autres qui voudraient faire le déplacement), l’APNEK avec d’autres associations, organise au siège de l’Union des Ecrivains Tunisiens (première rue à gauche et après l’Hôtel International, ave de Paris) jeudi 27 déc. à partir de 9 h un workshop d’étude « Société civile, changements climatiques et Méditerranée. Ce sera l’occasion de vous voir et, pour vous, d’entrer en contact direct avec le président de l’APNEK. Essayez d’être au R.D.V.