Le transport multimodal pour doper la compétitivité

- Le transport d'un conteneur par voie terrestre (en camion) coûte entre 220 dinars et 700 dinars contre de 190 à 440 dinars par voie ferroviaire, selon la destination.
- Il est prévu de transporter 68 conteneurs quotidiennement à partir du port de Rades vers Sousse (50%), vers Sfax (40%) et Gabes (10%).
- 40% des entreprises ont recours au transport maritime pour les activités d'export et d'import.

(TAP)-Les participants à la consultation nationale sur le transport multimodal organisée samedi au port de Radès, ont convenu de la nécessité impérative de ce mode de transport, à la lumière des défis auxquels sera confronté le pays durant la prochaine étape.
Ils ont estimé que le transport multimodal constitue un facteur important dans l'amélioration de la qualité des services, la réduction des coûts et le renforcement de la compétitivité des marchandises.
Selon M.Francesco Russo, professeur en ingénierie de transport à l'Université Reggio di Calabria (Italie), le développement du transport multimodal nécessite l'intégration des différents modes de transport, la facilitation de transit des marchandises et des unités de transport avec davantage de fluidité et l'offre d'un service de porte à porte outre la création d'une zone logistique à même de réduire les délais et de faciliter les procédures.
Il a ajouté que les mouvements de navigation en Méditerranée vont s'intensifier, ce qui exige l'intégration de la Tunisie dans un réseau international lui permettant de tirer profit de cette activité, de manière à augmenter la capacité de l'économie tunisienne à drainer l'investissement extérieur.
Il y a lieu de préciser que la Tunisie compte sur le transport ferroviaire en tant que principal moyen du transport multimodal, compte tenu des avantages qu'il offre en ce qui concerne l'économie d'énergie, la sécurité et la capacité d'accueil des wagons.
M. Abdelaziz Chaabane, PDG de la SNCFT (société nationale des chemins de fer tunisiens) a affirmé que le transport des conteneurs par le biais des chemins de fer, permet d'économiser environ 1 500 mille dinars par an, étant donné que la consommation du secteur représente le tiers de celle des camions.
Il a précisé que le transport d'un conteneur par voie terrestre (en camion) coûte entre 220 dinars et 700 dinars contre de 190 à 440 dinars par voie ferroviaire, selon la destination.
A cet égard, après le démarrage de la première opération de transport de conteneurs par voie ferroviaire samedi, il est prévu de transporter 68 conteneurs quotidiennement à partir du port de Rades vers Sousse (50%), vers Sfax (40%) et Gabes (10%).
Pour M. Habib Haj salem,, directeur des recherches à l'Institut français de recherche et d'études sur le transport et la sécurité (INRETS), il s'agit d'introduire un nouveau concept relatif au «transport intelligent » qui porte sur l'intégration des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans l'infrastructure du transport multimodal.
Il a ajouté que l'adoption de cette technologie rend le transport plus sûr, plus efficace et plus écologique sans changer l'infrastructure en place.
Le directeur des recherches a, également, cité les technologies qui peuvent êtres utilisées dans ce domaine notamment celles relatives à l'échange d'information et la communication, soulignant la nécessité de développer la recherche et l'innovation, de manière à répondre aux besoins du pays dans ce domaine.
Résultats de l’enquête nationale sur le transport multimodal
Mme. Atidel Boubaker Haj Alouene, maître de conférence à l'école nationale des ingénieurs de Tunis (ENIT) a présenté les résultats de l'enquête nationale sur le transport multimodal.
Il s'agit d'une enquête effectuée auprès de 1000 entreprises implantées dans toutes les régions du pays dont 272 transporteurs (nationaux et internationaux), 180 institutions professionnelles maritimes, 548 chargeurs dont 320 sociétés off shore et 238 sociétés partiellement exportatrices.
Il ressort des résultats de cette étude, que 40% des entreprises ont recours au transport maritime pour les activités d'export et d'import.
Le recours au transport multimodal demeure faible et ne dépasse pas 13%, alors que la majorité des entreprises (95%) optent pour la voie terrestre pour le transport des marchandises à l'intérieur du pays.
Le transport ferroviaire ne représente, quant à lui, que 4% des modes de transport utilisés, d'après l'enquête. La moitié des entreprises ciblées par cette enquête (50%) expliquent le non recours au transport multimodal, par l'inaptitude et l'incompétence de leur personnel qui n'a pas conscience des avantages de ce mode de transport.
Le document recommande, à cet effet, le développement et la promotion des formations spécialisées dans les métiers de logistique et de gestion des transports modernes ainsi que dans la maîtrise des langues étrangères.
M. Ridha Touiti, ministre du commerce et de l'artisanat a souligné, à la clôture des travaux de la consultation, la dynamique qui caractérise le commerce extérieur de la Tunisie, lequel a enregistré une évolution de 40% au cours de la période 2006-2007.
Le ministre a mis l'accent sur la nécessité d'améliorer la qualité des services logistiques dans la mesure ou ils représentent 50% du co8t du transport des marchandises alors que le transport (le moyen de transport) ne représente que 40%.
Les recommandations issues de la consultation ont été axées sur la nécessité de parachever la mise à niveau des ports maritimes et commerciaux, de développer des plate-formes logistiques multimodales, en intégrant des technologies performantes en matière de transport et de manutention et de développer et améliorer les moyens et les équipements utilisés dans les ports.
Les participants ont, également, appelé à alléger davantage les procédures administratives et commerciales relatives au passage des conteneurs, et ce, en axant sur le guichet unique du transport et sur le centre relevant du réseau « Tunisie TradeNet» ainsi que sur le regroupement des services administratifs pour faciliter les opérations de contrôle technique et sanitaire.
Ils ont recommandé, aussi, le raccordement du système de la SNCFT au guichet unique du transport, la promotion du transport ferroviaire en tant que principal mode de transport des conteneurs, au départ et à destination du port de Rades et l'aménagement d'espaces logistiques reliés au réseau ferroviaire.
Autres recommandations des participants : l'actualisation du cadre réglementaire et l'élaboration de textes réglementant le transport multimodal et la logistique. Pour le long terme, les participants ont souligné la nécessité d'accélérer les travaux de réalisation de la première tranche du projet du port en eaux profondes, de mettre en place des zones de services logistiques à Enfidha et dans les sites choisis à l'intérieur du pays et de les connecter aux réseaux de transport routier et ferroviaire outre la facilitation de la liaison ferroviaire avec les pays voisins.

Source : Dev-export

On n’a cessé de le dire depuis 20 ans au moins que le transport ferroviaire coûte moins cher au pays, que les camions tracteurs qui sillonnent nos routes déjà encombrées engendrent de nombreux accidents. Maintenant avec la crise énergétique on se précipite à la dernière minute sur le train. Qu’à cela ne tienne mieux vaut tard que jamais.

Ce n’est pas un hasard si la révolution industrielle est passée par le chemin de fer (1848-1914). Déjà et à cette époque Kairouan avait sa ligne ferroviaire construite par les français en 1881. Abandonnée en 1969 et rayée tout simplement de la carte pour un prétexte balourd qui ne tient plus : les inondations.

A l’heure où les nations civilisées passent aux trains à grande vitesse tels les français (TGV) les japonais (le Shikansen) et les coréens (KTX), nous optons toujours pour des solutions intermédiaires (ennakl rifi, louage, 404 bachée, ziouziou, OM40, tracteur routier..). Au Japon, le train est devenu une culture au vrai sens du terme. Personnellement, j’ai eu le privilège et le plaisir d’y monter à bord pour un trajet reliant Tokyo à Osaka 408 km en deux heures de temps (210 km/H). A l’intérieur des cabines tout le monde passait le trajet à bouquiner. Actuellement on fait des essais pour un train magnétique roulant à plus de 600 Km/H. Il a déjà atteint en 2003 les 581 Km/H. Les marocains s’y mettent au diapason des grands avec un projet de TGV.

Maintenant que cette idée de train est prise en considération comme choix stratégique. Il est grand temps de commencer par le rétablissement de la ligne de Kairouan. Le coût du transport à travers tout le pays sera comprimé et optimisé du simple fait que la ville de Kairouan est stratégiquement bien implantée au beau milieu du pays. Vous pouvez toucher à tout le pays du nord au sud d’est en ouest à moindre frais.

Il est impératif d’ouvrir également le dossier du transport maritime où la Tunisie avec sa CTN ne couvre que 8% de ses besoins. On est loin de maitriser nos coûts de transport aussi bien à l’import qu’à l’export et subissons sans réagir le tarif de compagnies étrangères. Je souhaite que les autorités vont s’en occuper en plus du dossier de transport aérien notamment en matière de transport de marchandises périssables à l’export où nous n’avons pas encore d’avions cargo. Il faut des fois se rabattre sur les marocains qui ont compris l’enjeu en faisant un transbordement sur Tunis et refusent des fois à prendre en charge de la marchandise concurrente à la leur !

Tu sais, cher Admin, c'est l'argument que devaient faire valoir nos élus depuis 1989-1990 où des cadres de Kairouan (autour de l'Association 7 Novembre) ont essayé d'attirer l'attention des autorités concernées sur le retour du train à Kairouan. Mais, on était à la merci de la position de la SNCFT selon laquelle le "chemin de fer n'est pas rentable" (sic)... Et les responsables kairouannais de se laisser convaincre, à la différence de responsables d'autres régions qui, dossiers et contacts directs à l'appui, gagnent à faire mettre leurs dossiers de développement sur les 'agendas des ministères. Ceci, je l'atteste en témoin à différents niveaux.

Je nourris l'espoir, maintenant plus que jamais, de voir nos responsables (kairouannais) regarder ce que nous, gens de Kairouan qui peinons pour elle, disons et proposons. Car sans eux, rien (ou presque) ne peut se faire (il y a un cheminement officiel et un autre officieux que les projets prennent); et donc, des gens comme nous, sans qualité 'offielle', et malgré notre sincérité et nos compétences polyvalentes, ne pouvons faire plus que parler, informer, attirer l'attention.

Nos responsables ne peuvent pas être mieux lotis en ayant à leur disposistion un cyber-portail construit bénévolement, et un Forum unique en son genre (avec ses adeptes et ses fidèles) qui reflète non seulement l'opinion publique qu'ils représentent, mais des soucis vrais et des idées de projets et programmes que des responsable sous d'autres cieux cherchent pour en glaner les plus prioritaires et les plus réalisables et les .

Personnellement, bien qu'un gouverneur ne peut tout faire, je propose que le notre prenne le dossier du 'train kairouannais' 'de ses propres mains' et le pousse à exécution (dans la mesure de ses convenances). Là, on peut parler d'essor économique à Kairouan. Et là, nous aurons laissé quelque chose à nos enfants et aux enfants de la Tunisie (qui sont Carthaginois et Kairouannais par identité et appartenance).

Merci encore, cher Admin, pour cette note de valeur qui devrait contstituer (ce qu'on appelle dans la terminologie de la planification des projets) le 'cadre logique du premier projet de ce début du 21ème siècle pour une Kairouan à la hauteur de son nom et renom, et à la hauteur de ces kairouannais authentiques nés un peu partout en Tunisie.

et ca se qu'on appelle infrastructure. kairouan n'a ni autoroute ni voix ferrées.
si on fait une carte routière de kairouan.

est ce qu'elle une autoroute qui la relie avec n'importe quel aéroport? NON

est ce qu'elle une voie ferroviaire pour les marchandise et les personnes ? NON

si jamais je veux convaincre quelqu'un pour venir investir et s'implanter à kairouan , qu'est ce je peux dire à propos de l'infrastructure?

ou je lui dis viens et c'est tout?et tu trouvera du makroudh et du kafteji???

quand soit un peu serieux SVP

Ce que je touve bizarre c'est que kairouan est un passage obligé pour aller à l'autre bout de la Tunisie et qu'on ignore/néglige ce fait important.
L'été dernier j'avais remarqué des files de grands camions de transport lointain passer par les petites routes désagréables de kairouan provoquant plus de dégats et de dangers.
J'ai l'impression que personne ne se soucis de nous et qu'on est délaissés pour notre sort.
Là, je me demande quand au rôle de l'état dans un governorat où tout est en panne.
Est ce qu'on compte nous enterrer vivants ou passer à l'euthanasie?
Kairouan est tunisienne et fière de l'être. Les kairouanais snt tunisiens et fiers de l'être.
J'espère que le réveil de l'état ne tardera pas.

illotif 3lik milmout

fakartni fi ghonayit/ hatou guabri fi'thniya wil'machi wijjay 3liya

Tout en appréciant à leur juste valeur vos propos et soucis hyper-légitimes (qui ne peuvent être que les miens, aussi) chers Hayet et Souv2H, je crois que l'Etat n'est pas en reste quant à Kairouan, mais le problème reste nos responsables (les responsable kairouannais): Kairouan, ces 20 dernières années, a été l'otage de nos responsables kairouannais; et c'est en connaissance de cause que je dis cela.

L'Etat ne peut pas tout décider et mettre en oeuvre. Il le faisait à l'aube de l'Indépendance en Etat-providence. Mais avec le rôle de l'Etat qui change partout au monde de nos jours ("moins l'Etat, mieux l'Etat), c'est aux hommes et aux femmes de la région qu'incombe l'essentiel du développement. Et l'Etat est là pour décider et mettre son poids sur la base de responsables locaux à même de mener les projets à bon escient.

C'est mon intime conviction. Regarder les responsables à Bizerte, à Nabeul, à Monastir, à Gabès, à Sousse, au Kef... C'est grâce à une dialectique entre eux et les autorités régionales et centrales que les projets foisonnent et contribuent à façonner le paysage de tout le pays. J'en suis fier, mais je reste frustré pour Kairouan, patrimoine national avant qu'elle n'en soit un de national.

Il faut que le remède soit trouvé là où le bât blesse pour que les choses changent. L'espoir du déclic est permi avec notre gouverneur; mais est-ce que nos responsables seront à la hauteur des ses ambitions et des nôtes?

hayet a écrit:

(...)و إلّا جيبوا مسؤولين أجانب يتلهاو بالبلاد (...)

م

A voir ce qui se passe à Kairouan, je vous donne raison.
Néanmoins, je suis sûr que si nos élus et responsables municipaux se sentent "traqués" par l'état et auditionnés/jugés à chaque fois qu'un projet ne sort pas du cahier la situation sera meilleure. Là je reviens quand au rôle de l'état.
Il faut pas s'amuser à donner une arme à un psychopathe, le premier à être fusillé ce sera le fournisseur d'arme...l'état.

Oui, chère Hayet, tu as raison. Des gens sèment une peur infondée. Et la vérité est que les gens ont peur de tout et de rien tout en étant culotté. Comble du paradoxe!

Pour tout projet qui nait, tu n'as que des opposants. Pour toute idée de projet, on en fait une risée et on ironise la chose à l'extase. Et ces même gens qui faisaient cas de la Faculté des Letttres à ses débuts à Kairouan, tu les retrouves fiers à parler de "Kairouan ville universitaire"! Comble de l'hypocrisie!

Alors, tant que nos responsables ne sont pas responsables, rien ne changera, ou presque. Et pour changer la situation, ou bien on compte sur nous-mêmes à Kairouan et on 'fabrique' les responsables de demain (comme on fait ailleurs en Tunisie et à l'étranger), ou bien c'est l'Etat qui choisit de s'en charger. Et dans les deux cas d'espèce, des responsables à l'ancienne (et à la mentalité kairouannaise), ça va faire empirer les choses d'une façon irréversible à un moments où on fait tout pour contrecarrer les délinquances, les perversions et les extrémismes.

Très belle analyse Hayet.
Il faudra qu'on trouve d'autres arguments pour pousser l'état et les particulier à investir à kairouan.

Et si nous allons voir de plus près les responsables de nos institutions régionales sans les citer nommément et déterminer avec précision le profil de chacun d’eux et de voir s’ils répondent vraiment au profil type de l’homme qu’il faut au poste qu’il faut.

S’il serait plus commode de prendre les institutions les plus influentes dans le processus de développement régional les démonter pièce par pièce pour voir de plus près les seniors qui les composent pour mieux les «cadrer» au cas par cas, moyenne d’age, niveau d’instruction, ancienneté dans le poste, motivation… autant de critères scientifiques sans parti pris.

Mais avant d’avancer dans les recherches, il y a une vérité que nul ne peut nier, la ville de Kairouan offre un univers feutré et gênant à plus d’une personne (Bac moins 6 pour ne pas dire certificat d’études primaires moins 2) parachutée dans un poste important en rapport direct avec son degré de loyauté avec tel ou tel responsable et non au regard de sa compétence personnelle. Non seulement on est médiocre mais on entretient la médiocrité.

Derrière le paravent des valeurs se cachent le plus souvent de simples intérêts personnels qui sans être déshonorants gagnent à rester dans l’ombre.

C’est bien connu ceux qui ont du talent ne sont pas les plus nombreux. Les équipes lisses, médiocres et sans problème doivent changer d’air.

Les mentalités évoluent et notre façon de voir les choses a changé. Ceux qui font du mal à kairouan, de près ou de loins, je leur dis que le tsunamie est proche et la mort n'est pas lointaine. Il est temps de faire évoluer les choses et penser à l'intétrêt du citoyen. Celà évitera un face à face houleu avec le pauvre citoyen.
personnellement, je n'ai plus de respect à un responsable loins d'être honnete et ce quelqu'il soit.
Je sais qu'il y a des gens biens et des responsables qui veulent du bien pour kairouan. Je sais aussi, et tout le monde le sait, qu'il y a des mutés qui font tout pour bloquer le chemin vers l'intérêt de la cummunauté.
Je continuerai à dénoncer toute action illégale et malhonnête qui fait obstacle à un avenir meilleur pour kairouan. C'est ça le virtuel. Après, il y aura l'état qui fera suite aux dépassements.

Absolument Admin et Souv2H. On ne décole qu'avec des ailes. Les ailes du développement, ce sont les responsables qui sont le premier maillon de la chaîne de l'essor. Que les responsables qu'il faut soient investis et vous verrez comment les changes changeront. Les temps sont à la planification stratégique et à la planification des projets par objectifs à partir d'un diagnostic d'ensemble. L'Administration a épousé cette optique et la met en oeuvre là où les cadres de la région sont habilités. Avec des responsables dépassés, on n'y peut rien Révolus sont les temps où les choses se faisaient d'une façon ponctuelle.

une idée m'est venue :

pouquoi ne pas faire des lignes de chemin de fer qui relie toutes les villes du gouvernorat?

ca sera la meilleure solution pour resoudre plusieurs problèmes.
1/ l'immigration
2/ ne plus trouver ces pauvres avec leurs chevres dans la ville
3/ le déplacement des habitants et le transport de la marchandise vers les différentes villes
4/ l'agriculture
5/ la montalité de karoui et mouch karoui
à suivre

Très beau rêve auquel, personnellement, j'adhère. Mais pour qu'il devienne réalité, il faut s'y mettre: Toute une dynamique économique doit le précéder, je crois.

je sais que je suis entrain de rever si Ameur, et j'aime rêver

Le rêve est le moteur de la création et de l'essor. Sans des gens rêveurs, ambitieux et entreprenants, les sociétés n'avancent pas. Si un communauté recule, c'est que le rêve y est devenu interdit. Puisse la contagion du rêve touche les kairouanaises et les kairouannais, nos responsables en tête!

Le premier navire Radès-Casa lève l’ancre •

Transport de marchandises : trois jours de traversée au lieu de quinze !

Le premier navire de marchandises acheminées de la Tunisie vers le Maroc a levé l'ancre, hier, du port de Radès à destination du port de Casablanca.

Ce premier voyage à bord du bateau marocain Fès, un navire d’une capacité de 70 conteneurs et 33 semi-remorques, vient marquer l’ouverture de la ligne maritime directe entre la Tunisie et le Maroc, après son lancement, au début de cette semaine, à partir du Maroc.

La ligne maritime est coexploitée par un transporteur maritime marocain privé, International Maritime Transport Corporation (Imtc), et la société tunisienne Africa Marine Company (AMC).

Cette liaison maritime entre les deux pays, qui effectuera en moyenne une traversée tous les 10 jours, permettra de réduire de 15 jours à moins de 4 jours le délai de transport des marchandises et dispensera les bateaux de toute escale dans les ports européens (Malte, Marseille, Valence).

Selon les responsables des deux sociétés tunisienne et marocaine, les deux transporteurs envisagent d’exploiter, au futur, un bateau d’une taille plus grande afin de répondre à une croissance prévue des échanges commerciaux des marchandises sur cette ligne.

Une cérémonie a été organisée, hier, au port de Radès (banlieue sud de la capitale), à l’occasion de cette traversée du bateau marocain, à laquelle ont assisté MM. Abderrahim Zouari, ministre du Transport, et Ridha Touiti, ministre du Commerce et de l’Artisanat.

M. Zouari a rappelé que l’ouverture de cette ligne, qui vient en concrétisation des recommandations de la réunion de la haute commission mixte tuniso-marocaine (tenue en février 2008 en Tunisie), témoigne de la détermination commune de promouvoir le partenariat entre les deux pays, conformément à la volonté des dirigeants des deux pays.

De son côté, M. Touiti a affirmé que cette ligne, qui est un exemple de la coopération tuniso-marocaine dans le secteur privé, ne manquera pas de contribuer à l’accroissement des échanges commerciaux entre les deux pays, estimant que ces échanges vont connaître une amélioration dans les années à venir, tant dans le cadre bilatéral qu’à l’échelle de la grande zone arabe de libre-échange, ou encore dans le cadre de l’Accord d’Agadir.

Selon Mme Nadia Al-Iraki, directrice de la marine marchande marocaine, cette ligne va permettre de promouvoir le transport maritime et de renforcer les échanges commerciaux intermaghrébins dans la mesure où elle peut être étendue aux autres ports des pays de la région, à savoir ceux de Libye, d’Algérie et de Mauritanie.

Source: La Presse du 05.04.2008

Bien qu’on n’ait pas d’idées précises sur le coût, je trouve que c’est une bonne initiative privée. Tous les maghrébins devraient se joindre au duo tuniso-marocain. C’est dans l’air…

Reste à s’attaquer au gros morceau à savoir les 75% de nos échanges commerciaux qui se font avec l’union européenne par bateaux appartenant à des armateurs étrangers.