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 les enfants de la rue

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ocean_kairouan

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MessageSujet: les enfants de la rue   les enfants de la rue EmptyMer 14 Fév - 16:01

J'aimerais aborder le probleme des enfants de la rue a kairouan.

qui sont ils ? pourquoi ils sont devenu de plus en plus nombreux dans les rues et les cafés de kairouan ? Qu'est ce qu'il faut faire pour eradiquer ce phenomene?
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ocean_kairouan

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MessageSujet: Re: les enfants de la rue   les enfants de la rue EmptyMer 14 Fév - 16:02

Article Tunis-hebdob 12-02-07

ENFANTS EN DIFFICULTÉ
La rue, abri pour les titis ( ! ?)



"Nous n’avons pas d’enfants des rues !", avait déclaré, lors d’une conférence de presse, courant décembre, Salwa Ayachi Labben, ministre des Affaires de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées (MAFFEPA).
Oui, nous n’avons pas d’enfants des rues, certes, mais nous avons des enfants dans les rues ! On peut jouer sur les mots, réaliser des traits d’esprit, pour faire une légère nuance. Mais ce jeu ne soignera pas les maux dont souffre, quelque peu, notre société. Pourquoi se voiler la face ou faire la politique de l’autruche quand le problème est bien réel ?
"Miya’, bacou chikli ! Miya’ el bacou" ("100 millimes le paquet de chewing-gum ! 100 le paquet !). Qui n’a jamais entendu cette rengaine parmi les habitants de Tunis ou ceux qui, de passage, utilisent le métro ou le train ? Peut-être les personnes qui, justement, n’ont jamais utilisé le métro ou le train, soit parce qu’ils conduisent leur voiture personnelle ou celle de fonction. Mais tout usager du métro ou du train connaît bien ce leitmotiv devenu une habitude, normal. Cependant, ce n’est pas normal ! "Miya’, bacou chikli ! Miya’ el bacou" est, la plupart du temps, lancé par des gamins entre 8 et 14 ans ! Et à l’heure où ils devraient se trouver à l’école, ils traînent leurs savates de métro en métro, de wagon en wagon, ou usent leurs chaussures déjà usées sur le quai de la gare.
Eux au moins s’activent, vendent pour se faire un petit pécule. Mais, il y a les autres, ceux qui ne font rien de leurs dix doigts, qui galopent à travers les rues pour passer le temps, pour éviter de rentrer à la maison.
A qui la faute ?
Ne pas rentrer à la maison ! Ne pas retrouver les problèmes familiaux : un père parfois très brutal qui pense que la seule manière d’éduquer est de cogner et qui reproduit sur ses enfants ce que lui-même a subi ; une mère totalement dépassée dont le seul souci est de ne pas énerver son mari. Ça n’existe pas ou plus ! Si, ça existe toujours et encore ! Il n’y a qu’à faire un tour dans les cités populeuses pour s’en rendre compte. Il est vrai que les responsables ne vont jamais dans ces coins-là. Trop peur avec leur costume-cravate ou leur tailleur-talons aiguilles ! Bureaucrates, ils ne font que compulser en diagonale les dossiers mis sur leur bureau. Les problèmes familiaux touchant les enfants ne sont que des chiffres et des graphiques ! Des indicateurs virtuels qui, étrangement, sont assez bons alors que les problèmes réels sont conséquents.
Il nous a été difficile de discuter avec ces loupions. Nous avons réussi à en "amadouer" un. Au début de notre discussion, il "se la jouait" comme un grand, et puis, peu à peu, il est redevenu un enfant.
Il s’appelle A., il a dix ans. Voici son histoire. Son père, journalier, a un penchant extrême pour la dive bouteille. Sa mère, bien que présente physiquement, est absente. Quand son mari bat comme plâtre un des enfants, elle ne lève pas le petit doigt pour intervenir. Une de ses sœurs s’est enfuie de la maison, l’autre travaille dans une usine de câble. Deux de ses frères sont en prison : un pour vol, l’autre pour détention de stupéfiants. Le troisième est installé en Italie ou ailleurs, car depuis quatre ans, la famille n’a eu aucune nouvelle de lui. Nous lui avons demandé comment il s’était brûlé sur le bras. Après un moment d’hésitation, il nous a répondu : "Je me suis renversé la casserole de lait chaud sur le bras", avant de baisser les yeux. Les enfants ne chargent pas leurs parents.
L’école ? A. y va ponctuellement depuis qu’une institutrice l’a traité de "bhim ouled kaleb" ("d’âne fils de chien") parce qu’il n’arrivait pas à retenir ses leçons. Mais, il n’a pas voulu nous dire où se situe cette école. La rue lui a tendu les bras et est devenue sa deuxième maison, un endroit où il se sent plus en sécurité que chez lui ou à… l’école.
A. n’est pas un cas ! Ils sont plusieurs dans la même situation à des variantes près. Bien que la rue représente un danger pour les enfants, elle est une protection pour eux. Certains gamins ne rentrent pas chez eux et se dégottent un endroit pour dormir : le jardin Habib Thameur par exemple ou encore des immeubles en construction.
L’école dépassée
"Au-delà des missions d’éducation et d’instruction, l’école joue un rôle majeur de prévention de l’exclusion sociale et de réduction des disparités. Elle doit être de qualité et favoriser l’équité. L’école est aussi la principale institution capable de promouvoir la socialisation et la participation des enfants et des familles et de développer les valeurs de citoyenneté et de solidarité". C’est ainsi que l’UNICEF définit l’école.
Chez nous, cette institution, qui forme, éduque et instruit les futures générations, semble complètement dépassée. Et pour cause ! On ne devient plus instituteur par vocation mais par "obligation" ; une obligation de travailler pour vivre. Le maître (ou la maîtresse) ne va pas s’intéresser aux problèmes sociaux des enfants. Il n’est là que pour apprendre –de manière parfois aléatoire– aux gamins, et peu importe si ceux-ci réussissent.
Délaissés par leurs parents, par l’école, certains de ces enfants déconnectent complètement. Et "embrigadés", ils se retrouvent à traîner dans les rues.
Il serait bon de revoir le système école et de former les instituteurs de manière à ce qu’ils soient plus ouverts à la parole muette de ces enfants ; car un maître n’est-il pas une personne qui exerce un pouvoir, une autorité sur quelqu’un tout en sachant l’écouter ?
Où sont les clubs ?
Malgré les efforts consentis, les autorités compétentes semblent ne pas cerner réellement le problème des enfants dans la rue. Pourtant, il suffit d’occuper ces mômes pour les remettre, en douceur, sur "le droit chemin".
Des clubs ont été créés, depuis fort longtemps, pour initier et occuper les enfants à des activités pédagogiques et ludiques. Mais, actuellement, ils n’ont de clubs que le nom, sauf peut-être dans les quartiers assez huppés, là où il n’y a pas vraiment besoin d’occuper les gamins !
Ces clubs ne sont aucunement fonctionnels dans les cités populaires, populeuses ou les "zones d’ombre". Les animateurs sont la plupart du temps "planqués" dans leurs bureaux tels des fonctionnaires administratifs, le matos fait défaut ou est carrément défectueux ! Nous avons l’impression que les clubs sont juste là pour dire "voilà, dans ce quartier, dans cette cité, dans cette localité, il y a un club". Cependant, comme le dit si bien une expression de chez nous, "Illi mezyane mel barra, chnoua ahwalek min dekhel ! ?" ("Toi qui est décoré à l’extérieur, comment vas-tu à l’intérieur ! ?). Il faudrait réactualiser le rôle de ces clubs et leur attribuer des fonctions plus "éducatives".
Responsabilités des adultes
Les gosses d’aujourd’hui seront les adultes de demain. Et s’ils ne sont pas pris en main dès leur plus jeune âge, l’avenir social risque d’être plus que sombre d’ici une vingtaine d’années et même moins, avec un taux de délinquance, en tout genre, assez élevé. Il vaut mieux tirer la sonnette d’alarme maintenant que de se réveiller quand il sera trop tard ! La plupart des délinquants qui sont, actuellement, détenus ont eu un parcours chaotique.
Certains enfants sont dans la rue de leur propre chef, ce qui est déjà grave. Mais ce qui l’est encore plus, c’est que nombre de ces gosses sont "chapeautés" par des adultes, formant un ou des gangs. Ces adultes, qui ont, généralement, la vingtaine, eux-mêmes issus d’une enfance difficile, organisent les marmousets de telle façon que ces gamins ne tournent pas dans le même secteur et ne risquent pas de se faire prendre. Non, ce n’est ni une élucubration de notre part ni un résumé sorti tout droit d’un roman de Charles Dickens, style "Oliver Twist". Ceci est une réalité qui nous crève tellement les yeux tous les jours que l’on n’y voit goutte !
Ces enfants dans la rue sont la responsabilité de toute la société : les parents, l’école, les éducateurs, les assistantes sociales et les autorités compétentes, et ce, afin que le 11 janvier devienne la fête nationale de tous nos enfants ! Les enfants dans la rue sont plus nombreux que l’on ne croit !


Zouhour HARBAOUI
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Kayraweni

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MessageSujet: Re: les enfants de la rue   les enfants de la rue EmptyLun 19 Fév - 16:45

c'est le signe du grand Pays qu'est devenue la Tunisie .
la question est: A quel point tout cela deviendrait irreversible, impossible a regler que par des mesures drastiques et douloureuses ?
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MessageSujet: Re: les enfants de la rue   les enfants de la rue Empty

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