Les enfants de la rue?

Bonjour,
Je ne penses pas qu'ils sont nombreux à kairouan (enfin, je l'espère), mais il en existe.
C'est surtout des ados qui font face à un problème au sein de leurs familles et qui ont laché l'école pour s'occuper d'un père malade et d'une mère qui ne travaille pas; des frères et soeurs qui vont à l'école et ont besoin d'argent.
Quel rôle joue l'autorité du gouvernorat ( gouvernement en général) pour venir au secour de cette minorité?
Quel plan, selon vous, serait le meilleur pour éviter tout dérapage de jeunes ados chommeurs?
Est ce que vous croyez que c'est suffisant, ou plutôt fiable, la politique d'aide (s'il en existe) à ces personnes?

sans commentaire!!!!!!!!!!

on dirais que ce sont des enfants des Favellas du Bresil ou des bidons ville de casablanca !!

C'est ce que j'allais dire ocean_kairouan...
Merci Admin...
Faut pas oublier que ce sont nos enfants...ce sont les notres.
Donner leur une chance pour s'en sortir c'est préparer un avenir meilleur pour notre pays.

pitié!
est ce qu'on peut faire qq chose d'ici?

bien sure que non rahma, à distance ça sert à rien.
par contre, on peut faire une association pour les aider.

Je pense que leurs salut passe par la production de richesse. S'il y avait beaucoup de projet à Kairouan, de grands investissements, des usines ... , leurs parents auraient eu un travail correct qui aurait sauvé ces enfants de leur sort. Il faut investir.

En tout cas, les photos amateurs exposées de ce ados en difficultées rendent toujours nécessaire un meilleur encadrement dans le milieu scolaire et surtout au niveau de la famille...

La famille qui doit jouer un meilleur rôle... Les problémes financiers sont pour quelques choses dans ces affaires mais bon nous autres aussi quand on était jeunes nos parents ne roulaient pas sur l'or... Et on apprenait à vivoter en passant des fins de mois difficiles...

le probléme vient aussi de l'éclatement de la structure familliale... Un probléme d'Éducation avant tout... l'Éducation... Aussi de l'absence de ces péres qui passent le plus clair de leurs temps entre le travail et puis le café, l'Assomoir qui absorbe leurs temps et leurs énergies fi Atrahh Chkoba et Rami pendant que leurs enfants trainent dans les rues... je crois que chacun a un rôle â jouer et aussi le tissu associatif aussi dans la mesure du possible... Mais la famille avant tout car personne ne saura corriger un gosse en difficulté que ses parents biologiques qui en sont les responsables.. les vrais...

Reportage : Les enfants de la rue
Qui leur a volé leur enfance ?

Black out de l'administration

C'est dur à voir. C'est cruel. La Tunisie est un pays qui peut s'enorgueillir de combattre avec succès la pauvreté et la précarité sociale. Mais le combat n'est pas encore fini. C'est une lutte de tous les jours. Car tous les jours, des enfants sont dans la rue soit pour mendier, soit pour vendre des bricoles, soit pour laver les pare-brises au moment des « feu rouge ».

Le plus dur, c'est qu'ils sont exploités par les leurs. Un grand frère cynique et sans cœur ; un père qui chôme tranquillement...

Reportage.

On les voit et on ne les remarque souvent pas, ou alors, notre regard se pose sur ce qu'ils vendent, mais ne croise jamais le leur.

On s'arrête alors. On choisit ce dont on a besoin et on continue notre route sans garder le moindre souvenir de ces personnes, de ces mômes auxquels les aléas de la vie volent l'enfance.

Seulement eux, ils ont de la mémoire et un jour ou l'autre le souvenir de tous ces gens qui passent indifférents devant leur malheur s'éveillera en eux...

On les voit sur le bord de l'autoroute, dans des endroits déserts et dangereux, sur les trottoirs, dans les marchés... Ils sont là partout, sacrifiant leur enfance pour subvenir aux besoins d'un père chômeur ou d'une mère veuve incapable de se débrouilleur toute seule afin de nourrir toutes les bouches que son mari lui a laissées...

Qui est responsable de ces enfants ? Leur famille qui les utilise consciemment ou inconsciemment ? Les organisations de protection de l'enfance ?

Quel est l'avenir des ces enfants qui n'ont connu ni études, ni cinéma, ni jeux... Bref qui ne savent rien de ce que veulent dire les joies de l'enfance et qui n'auront un jour ni diplôme ni bagage ?

Que feront-ils plus tard quand, un jour, ils en auront assez de vendre du pain ?

Source : le temps du 17.02.2008

Pour en savoir plus :
http://www.letemps.com.tn/pop_article.php?ID_art=13349

Merci à Souvenir2Houfia d'avoir soulevé ce problème avant que le journal le temps ne s'en occupe.

qui est le responsable??? la société est responsable. quelle crime ont commis ces pauvres d'etre dans la vie dans une situation misérable dès leur naissance?

tant que j'aime les aider tant que je suis furieuse contre eux.

Catastrophe

Invité a écrit:

Je pense que leurs salut passe par la production de richesse. S'il y avait beaucoup de projet à Kairouan, de grands investissements, des usines ... , leurs parents auraient eu un travail correct qui aurait sauvé ces enfants de leur sort. Il faut investir.

Et oui Mr L'invité, on est tout a fait d'accord

ya si ADM