Diabète

Parler de la mort en pleine période des réjouissances peut sembler inapproprié. Cependant, les derniers chiffres émanant du Health Statistics Annual Report 2006, présenté au Conseil des ministres vendredi, interpellent. Le fait le plus marquant est l’ascension fulgurante du taux de décès lié au diabète. Celui-ci est passé de quelque 3 % en 1975 à près de 23 % en 2006, soit de 188 à 2 018 en 31 ans.

Les complications, dont l’amputation, la gangrène, l’insuffisance rénale, sont les principales causes de mortalité, particulièrement chez les personnes diabétiques âgées de plus de 50 ans.

Des nouveaux cas de diabète dépistés quotidiennement, on note que les jeunes ne sont pas épargnés. Mais les décès en 2006 concernent principalement ceux âgés de 50 et plus.

Le taux de prévalence au diabète de type 2 (non insulino-dépendant) est plus élevé dans cette catégorie, relève le Non-Communicable Diseases Survey de 2004.
Si le diabète de type 2 peut être contrôlé par une bonne alimentation et médication ainsi que la pratique d’exercice physique, l’étude de 2004 vient cependant révéler que près de 60 % des personnes qui sont au courant de leur maladie ne contrôlent pas leur diabète. Ce qui forcément conduit à des complications qui, non prises en charge, entraînent la mort.

Il reste encore du chemin à faire pour qu'on puisse prendre conscience de l’urgence de la situation!!

L'express.mu (20 Décembre 2007)

Oui, il faut prendre conscience.
Le problème est qu'il n'y a pas que le diabète qui progresse, il y a aussi les maladiocardiovasculaires et les cancers qui évoluent d'une manière inquiétante.
Il faut faire plus de compagnes de prévention

le diabète, c'est quoi?


L'état normal:




Le diabète de type 1:



et hyperglycémie=diabète
...

Merci rahma pour ces infos; et est ce qu'il y a plus qu'un type de diabète?

salut,
oui manna, il existe deux types de diabète:
-diabète de type I, ou insulino-dépendant, ou diabète maigre: c'est le diabète des jeunes, ayant ou non une composante héréditaire, et il est traité seulement par l'Insuline ( en injection ) car ces sujets ont un manque de production d'insuline par le 'pancréas' (et je vous refère au schéma plus haut )
-diabète de type II, ou non insulino-dépendant: c'est le diabète des sujets obèses adultes généralement >50ans lié principalement au régime alimentaire mal équilibré donc à l'obésité, et est traité par les Anti-Diabétiques Oraux (ADO, exp: glucophage, daonil,...) mais qui peut -après un long délai ou à cause de la mal observance du traitement -nécessiter l'insuline et donc devenir 'insulino-nécessitant'. En fait le mécanisme est que ces sujets produisent l'insuline (au contraire du typeI) mais cette insuline ne peut arriver à ses sites d'actions (afin de diminuer le glucose dans le sang) à cause de la graisse et d'autres facteurs. Les ADO lui permettent ceci mais à long terme ça devient moins sensible donc on a recours à l'insuline.

J'espère que mon résumé soit explicite, si non vous pouvez me demander d'autres info

Les diabétiques et le sport.

Les effets bénéfiques du sport ne sont plus à démontrer, qu’ils s’agissent de prévention cardio-vasculaire, de contrôle du stress, de maintien d'une bonne condition physique etc... pour le diabétique, la pratique du sport a un effet hypoglycémiant.
Comme pour la prévention cardio-vasculaire, il ne s'agit pas de se lancer du jour au lendemain dans des courses folles et des efforts violents, il s'agit de commencer progressivement, de s'échauffer avant l'exercice, intensifier lentement et par étape, boire suffisamment etc...
Pour les diabétiques, un contrôle préalable du taux de sucre et une hygiène adéquate des pieds sont indispensables.
Le problème le plus fréquemment rencontré chez les diabétiques sportifs est: l'hypoglycémie (diminution de la quantité de glucose (sucre de façon générale) contenue dans le sang). Elle se traduit par des palpitations (augmentation des battements cardiaques), une transpiration abondante, une sensation de faiblesse et des tremblements. Ces signes apparaissent pendants l'exercice voire quatre à six heures plus tard.
Quelques recommandations:
*Vérifier le taux de sucre dans le sang régulièrement.
*adapter le taux d'insuline à injecter suivant l'intensité de l'effort.
*Injecter l'insuline dans une zone du corps qui n'est pas directement active pendant l'effort.
*ne pas s'entraîner seul....
Il est bon de savoir que certains sports ne conviennent pas aux diabétiques comme le motocycle, le parachutisme, l'alpinisme....etc

merci rahma

(de rien ya Akram, c'est de mon devoir)