Sans surenchérir sur les problèmes conjoncturels de la JSK c’est inutile et çà ne sert à rien et pour qu’on ne me taxe pas de pinailleur ou de casse-pieds je passe d’emblée aux propositions :
Former au plus tôt
- une commission technique composée d’anciens joueurs de la JSK et ils sont nombreux capables de diagnostiquer les insuffisances et les dysfonctionnements de l’équipe et d’y apporter les solutions à court, moyen et long terme.
- Une commission financière comprenant des compétences de la région capable de monter un budget, de le gérer convenablement avec la transparence la plus totale (actuellement absente).
- Une commission de Marketing capable de vendre le produit JSK sous forme d’abonnements, de sponsoring, pub, galas, gadgets, tee-shirt, foulards etc…c'est ce qu'on appelle du merchandising.
- Et enfin une commission d’évaluation prospective et rétrospective pour aider à la préparation des propositions. Elle évalue si les objectifs correspondent aux besoins réels de l’équipe.
A mon avis le problème n’est pas une question d’argent. Le budget de la JSK atteint bon an mal an la somme de un million de dinars. C’est largement suffisant si on parvient à contourner les dépenses inconditionnées et inutiles et surtout à chasser les faux sportifs et les profiteurs de tout genre qui s’articulent autour de la section football (vache à lait*)
Regardez à coté, le CMAK (Club Municipal d’Athlétisme de Kairouan) arrive à encadrer près de 600 athlètes avec un budget de seulement 60 mille dinars. Il dispose, par ailleurs, d’un local propre bien aménagé ce que la JSK n’a pas et récolte chaque année un palmarès de titres et de coupes inégalé. C’est pour vous dire que c’est un problème d’hommes. On tourne en rond autour des mêmes têtes de pipe advienne que pourra « Akher kaaba fil vitrina » !!!
*Dire qu'une personne est une "vache à lait" revient à dire que l'on peut l'exploiter à volonté pour obtenir des avantages (surtout financiers). Il s'agit tout simplement d'une image faisant référence à la vache à qui l'on soutire le lait sans que celle-ci ne se plaigne