Les membres de la constituante auraient grand intérêt à ne pas se laisser gagner par le consensus mou, l’esprit de compromission ou les combinaisons politiciennes de la troïka. Ils devraient associer sans exclusion tous les partis politiques d’opposition, les organisations nationales particulièrement l’UGTT, la société civile, le secteur de l’information et les compétences en droit constitutionnel dans l’élaboration de la nouvelle constitution en les invitant à émettre par écrit des propositions, des suggestions, des amendements et des idées qu’ils ne trouveraient pas dans l’hémicycle qui seraient discutées dans le cadre d’une semaine appelée «consensus national».