La situation des entreprises allemandes en Tunisie est très dangereuse, selon le président de l'AHK
Les mesures devant être prises pour garantir la sécurité des entreprises allemandes implantées en Tunisie, ont été au centre de la rencontre tenue, vendredi 19 août 2011, au palais du gouvernement à la Kasbah, entre M. Béji Caïd Essebsi, Premier ministre du gouvernement transitoire et le comité de direction de la Chambre Tuniso-Allemande de l'industrie et du commerce (AHK).
L'entretien a porté sur les moyens d'inciter les entreprises allemandes à investir en Tunisie et d'assurer un climat propice à leur implantation.
Raouf Ben Debba, président de l'AHK a indiqué à l'Agence TAP que « la situation actuelle des entreprises est très dangereuse». Elle s'est aggravée à cause des sit-in et des grèves qui coïncident avec la période des exportations des entreprises allemandes et tunisiennes, ce qui a entraîné pour ces entreprises, des pénalités financières importantes.
Il a, encore, annoncé, qu'une mission de 50 hommes d'affaires allemands conduite par le président des chambres de commerce allemandes, sera, à Tunis, au cours de mois de novembre, pour prendre connaissance des opportunités d'investissement en Tunisie.
TAP
Et pour cause à Kairouan l'usine allemande de faisceaux de câbles Dräxlmaier employant près de 600 personnes a déjà fermé boutique. Le coréen SEWON ECS employant près de 2000 personnes exerçant dans la même activité est sur le point de mettre la clef sous le paillasson. L'usine de fabrication de chaussures Rieker à Metbeasta ayant nécessité des investissements de l'ordre de 98 millions de dinars devant assurer la création de 4200 emplois permanents connait aussi des difficultés sociales. C'est une attitude suicidaire qui accentuera le problème du chômage. C'est tout ce que je peux dire.