Le forum de Kairouan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le forum de Kairouan

منتدى القيروان
 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
السيد عبد المجيد لغوان الوالي الجديد لولاية القيروان
نبيل الضيف يعود إلى ممارسة مهامه على راس النيابة الخصوية في انتظار صدور القائمة الجديدة ويبادر بإزالة بناءتين فوضويتين أحداها بالحي التجاري 1 والثانية بطريق حفوز
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Professions pharmaceutiques : Eclairages sur la nouvelle loi

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Back Again
Admin
Back Again


Masculin
Nombre de messages : 2640
Localisation : Le sahel kairouanais
Humeur : en dents de scie
Loisirs : Culture & Sport
Date d'inscription : 16/01/2006

Professions pharmaceutiques : Eclairages sur la nouvelle loi Empty
MessageSujet: Professions pharmaceutiques : Eclairages sur la nouvelle loi   Professions pharmaceutiques : Eclairages sur la nouvelle loi EmptyLun 12 Mai - 16:17

Professions pharmaceutiques : Eclairages sur la nouvelle loi
Par Abou SARRA

La nouvelle loi sur les professions pharmaceutiques, objet de cogitations parlementaires qui ont duré plus de six mois, a été adoptée, sans surprise, jeudi 8 mai 2008 par le Sénat.

La nouveauté principale apportée par cette législation réside dans la mise en place de deux mécanismes.

Le premier habilite le pharmacien à remplacer les médicaments de référence prescrits par les médecins par des médicaments génériques. Ces derniers, réputés pour être moins chers, doivent obligatoirement avoir la même composition qualitative et quantitative en principe actif, la même forme pharmaceutique, et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence doit être démontrée par des études de biodisponibilité appropriées.

Toutefois, il est interdit au pharmacien de recourir aux génériques lorsque le médecin inscrit, en toutes lettres, sur l’ordonnance la mention manuscrite «médicament non substituable».

Le second mécanisme autorise le pharmacien à collecter les médicaments fournis par le biais de dons afin de les distribuer au profit des catégories démunies et à faible revenu.

Cette nouvelle législation, dont les textes d’application feront l’objet d’un arrêté du ministère de la Santé publique, ne manque pas d’enjeux pour toutes les parties concernées.

Pour l’Etat d’abord, l’intérêt est clair. Il s’agit de comprimer le coût des médicaments sans que cela ne se traduise par une quelconque mauvaise qualité des prestations. A priori, une adéquation difficile à réaliser, dans l’absolu.

Viennent ensuite les laboratoires pharmaceutiques. Ces ‘’génériques’’ sont les plus importants bénéficiaires. Ils ont un bel avenir devant eux lorsqu’on sait que la consommation des génériques ne dépasse guère les 30% en Tunisie contre 50% dans les pays avancés (Etats-Unis et autres) et que leur production représente seulement 50% de la production nationale de médicaments.

Quant aux patients, les sénateurs se sont chargés en leur nom de soulever quelques problématiques majeures.

La première a consisté en la détermination des responsabilités en cas de complications générées par les médicaments génériques. Car, faut-il le rappeler, les excipients, substances neutres qui entrent dans la composition du médicament et qui servent à rendre les principes actifs plus faciles à absorber, peuvent varier d’un laboratoire à un autre, ce qui peut entraîner de nouveaux effets secondaires ou certaines contre-indications (allergies).

A propos de tels risques, le ministre de la Santé publique, M. Mondher Zenaidi a été clair : «Si l’irrégularité, a-t-il dit, se situe au niveau de la production, la responsabilité incombe au génériqueur, mais s'il s'agit d'une erreur dans la prescription médicale, c'est le médecin qui en supporte les conséquences».

Dans tous les cas, le ministère de la Santé publique, garant institutionnel de la sécurité sanitaire du citoyen, veille au grain. Il a en charge, entre autres, et le contrôle des médicaments (fabriqués localement et importés) et l'inspection des pharmacies.

C’est dans cet esprit que le ministère entend gérer la collecte et le stockage des médicaments destinés aux catégories démunies, deuxième composante de la nouvelle loi.

Dans une première étape, l'Union tunisiennes de solidarité sociale (UTSS), forte d'une importante expérience dans ce domaine, est autorisée à collecter les médicaments tandis que les établissements hospitaliers et les centres de santé de base seront chargés de la distribution des médicaments collectés au profit des patients nécessiteux et des catégories aux besoins spécifiques.

Seul problème à résoudre. Il s’agit de savoir si une ordonnance médicale sera exigée pour bénéficier des médicaments collectés.

Source : http://www.webmanagercenter.com.tn/management/article.php?xtor=ES-1972&id=42364
Revenir en haut Aller en bas
http://www.kairouan.org
sahbi-k

sahbi-k


Masculin
Nombre de messages : 59
Age : 44
Localisation : Kairouan
Humeur : cool
Loisirs : Sport
Date d'inscription : 04/05/2008

Professions pharmaceutiques : Eclairages sur la nouvelle loi Empty
MessageSujet: Re: Professions pharmaceutiques : Eclairages sur la nouvelle loi   Professions pharmaceutiques : Eclairages sur la nouvelle loi EmptyLun 12 Mai - 16:35

Bon je pense que oui Admin, une ordonnance doit être exiger afin d'assurer et de garantir une bonne allocation des médicaments collectés.
Revenir en haut Aller en bas
 
Professions pharmaceutiques : Eclairages sur la nouvelle loi
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le forum de Kairouan :: SANTE-
Sauter vers: